Jacobinisme urbain et urbanisme démocratique de proximité : la Faute ou les mauvais choix de l’Etat

Il y eu les guerres de Vendée, puis les lois de 1981, et voici le grand retour des superpréfets Il y eu l’urbanisme de Jean-Baptiste Colbert et de Paul Delouvrier, puis l’urbanisme démocratique local et les PLU « ultra concertés » et voici revenu le temps des pouvoirs exorbitants de l’Etat. Après la réforme de la gouvernance locale, celle des finances locales, voici arrivé avec le Grand Paris et les démolitions militarisées, le temps d’une nouvelle offensive Jacobine sur le terrain du droit du Sol. En Vendée et en Charente-Maritime, dont les paysages d’eaux me sont si familiers, les Généraux Kleber et Marceau sont attendus pour la reconquête des marais et du bocage. Qui décide (ra) en matière d’urbanisme ? Après la pluie et la tempête, l’Etat l’a décidé : plus de PLU ! Derrière cet affrontement Jacobins contre Gironde, derrière la volonté de faire rendre gorge à ces féodalités prospères et insoumises, derrière cet affrontement politique sur lequel je vais revenir, se profile plus sournoisement une reprise en main par la technocratie d’Etat de ce fantastique outil d’élaboration du vivre ensemble qu’est le droit local de l’urbanisme. Les reportages et les images portées hier par la télévision sont fortes et sans ambigüités : La Faute à qui ? On ne le dit pas… Qui sont les victimes aujourd’hui: les habitants, les citoyens de ces territoires ! Qui sont les pigeons de demain : nous tous, les contribuables appelés comme d’habitude en garantie des erreurs passées. On peut se poser la question légitime de cette brutalité étatique : N’y avait il pas grâce finalement à Xynthia, matière à engager un vaste débat public notamment et surtout au niveau local. Les deux Présidents de Conseil Généraux de Vendée et de Charente Maritime, la Présidente de la Région Poitou-Charente, son collègue des Pays de la Loire, n’ont-ils pas l’envergure et la force politique pour porter et