Mouvement postmoderne de la dérive identitaire :
La quête identitaire au cœur des œuvres :
Échec référendaire : désenchantement du monde, désillusion, désintérêt de la question québécoise.

Identité personnelle et collective devenue mouvante à cause de la dérive des normes, des valeurs, des consensus.

Le collectif laisse place à l’individualisme.

Monde qui va à la dérive ; incertitude ; perte des repères.

Notion de peuple ébranlée par la pluralité culturelle ; société de plus en plus hétérogène : métissage culturel.

Société de consommation : l’être humain se définit beaucoup par ce qu’il possède ; rupture des rapports humains (rupture de la famille, du couple, des amitiés) (Best-sellers : p. 198)

Il y a un grand écart des générations : valeurs distinctes, incompréhension, incommunicabilité.

L’individu qui se cherche de plus en plus : Qui suis-je ? Des moyens de partir à la recherche de ses origines, de ses racines : le voyage ; l’intériorisation ; le passé.

Écriture : cynisme, dérision, absurdité / très éclatée : multiplication des voix narratrices, retour en arrière (non chronologique), autoreprésentation.

Personnages : antihéros, intérêt pour les marginaux (écrivains, homosexuels, autochtones, délinquants, victimes) ; narrateur enfant ou adolescent (p. 188).

Thèmes :
Mouvement sombre : surabondance, autosatisfaction, égocentrisme, déshumanisation, solitude, angoisse, désespérance, incommunicabilité, vacuité de la vie (vide), manque de temps.
Sortie de secours : ressourcement, quête de l’essentiel, vérité intime, réconciliation avec la vie.
Américanité
Définition :
Selon Jean Morency, l’américanité « repose en grande partie sur l’étude des liens qui unissent la collectivité québécoise […] à la société états-unienne d’une part, de même qu’aux autres » sociétés de l’Amérique.
Selon Yannick Resch, l’américanité signifie : « un certain nombre de valeurs que le peuple québécois a intériorisées en fonction de son histoire, de son appartenance géographique,