tenir tete au pétrole
Résumé de la conférence Tenir tête au pétrole du 29 avril 2015
Le pétrole est plus que jamais au cœur des enjeux politiques au Québec. Nous sommes dans l’époque du pétrole extrême, des énergies fossiles non conventionnelles qui sont devenus trop rentables, comme le gaz de schiste ou le pétrole de schiste. Les sables bitumineux en Alberta, la principale source d’émission de gaz à effet de serre au Canada, en font partis et ne cessent de prendre de l’expansion. Les compagnies veulent tripler la production de pétrole en Alberta, mais ils n’ont pas de moyen pour transporter et exporter ce pétrole. La solution pour Trans Canada est des projets d’oléoducs qui leur permettraient de prendre de l’expansion et de permettre l’exportation. Après l’échec du projet de Keystone et de Northern Gatheway dans le sud du Canada, la dernière manière possible d’acheminer le pétrole serait de passer par l’Est, donc par le Québec avec le projet oléoduc Énergie est de Trans Canada. L’objectif de ce projet serait de permettre l’expansion des sables bitumineux albertins, mais le Québec veut-il vraiment donner le feu vert à cette expansion ?
Premièrement, si nous examinons le contexte global, on peut remarquer que le réchauffement planétaire est un enjeu très important de nos jours. En effet, la planète devrait se réchauffer d’environ 4oC d’ici 2100, ce qui engendrait d’innombrables conséquences. Le Canada, en tant que pays industrialisé, a le devoir d’être le leader et donc de réduire son émission de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050. Pourtant, notre émission de CO2 ne cesse d’augmenter et 2014 a été enregistrée comme l’année la plus chaude jamais connue à l’échelle planétaire. Nous devons réagir rapidement, car les impacts peuvent être extrêmes : perte d’accès à l’eau potable, malnutrition, perte de la biodiversité, hausse du niveau de la mer, réfugiés climatiques, etc.
Deuxièmement, l’exploitation des sables bitumineux entraine beaucoup de conséquences. En effet,