Terribles vacaciones
Formulation de la problématique générale : Notion de puissance = « capacité de s’imposer au monde » selon R. ARON. Si l’on applique cette assertion au cas américain, alors « puissance américaine » reviendrait à traduire « modèle américain » s’imposant par sa fonctionnalité et sa crédibilité à l’opinion publique mondiale, sur les plans politique, économique et culturel. Partie interrogative de la problématique : 1) Quelles sont les manifestations de la puissance américaine ? 2) Quelles en sont les limites ? 3) Quels en sont aussi les fondements en mesurant la part exacte du territoire à la participation de cette puissance.
I – LES ETATS – UNIS SEULE PUISSANCE GLOBALE* DU MONDE
Définition de la notion de « puissance globale » : pays qui s’impose aux opinions publiques de l’espace mondial par le biais de sa puissance macro-économique, de sa capacité d’influence au sein des instances internationales, de ses institutions politiques et de sa culture. A) Les éléments de la puissance américaine en 2009.
1) La plus grande puissance productive du globe : une puissance avant tout « post-industrielle : a) Le secteur tertiaire occupe en effet 75% des actifs et assure 75% du PIB et 95% des nouveaux emplois créés depuis les années 90. Il comprend : Des services d’intégration à HVA vers les entreprises (transports ; communication ; services financiers ; conseil et publicité ; recherche) ; Des services de distribution.
Total : les USA produisent 20% des services mondiaux.
b) La nouvelle industrie américaine :
* L’industrie n’occupe plus que 21% des actifs (contre 30.5% en 1980) mais contribue pour 24% du PIB.
- Dans les années 80, les mauvais résultats de l’industrie faisaient parler de « déclin industriel ». Des restructurations drastiques ont été accomplies (« ère post-fordiste »). Le repli a été assez net dans les secteurs traditionnels (textile ; métallurgie ;