mesdames kzanrieztnierotgerg mesdames et messieurs les jurés, bonjour.
Nous sommes ici aujourd'hui car cet homme que vous voyez là, dans le box desaccusés, a commit un crime qu'il a lui même appelé « de compassion ». Je reviendrai sur ce terme plus tard, laissez moi d'abord vous exposer les faits.

Emile Hazel est un professeur retraité delatin-grec, sans enfant et marié depuis plus de quarante années avec Juliette, son premier amour.

Tout a commencé lorsque ce couple a réalisé son rêve : avoir une maison a la campagne au fond d'un boispour y vivre une solitude à deux, loin d'un monde furieux, dans laquelle ils espéraient trouver le bonheur pour le restant de leurs jours. La maison était idéale : à quarte-cents mètres d'un petitvillage, avec juste une maison voisine ou vivaient un médecin et sa femme.
Par politesse, ils ont voulu faire leur rencontre, c'est donc là qu'ils ont fait connaissance de Palamède Bernardin, notrevictime.
Rien de plus ordinaire qu'une rencontre entre voisin n'est ce pas ? Oui mais c'est a ce moment précis que les problèmes ont commencés. Tous les jours, à 16 heures très précise, notre victimeprenais l'habitude de leur rendre visite, ou plutôt, il venait chez eux, s'asseyait dans le fauteuil qu'il s'était choisi et ne disait pas un mot – à part répondre par oui ou par non aux nombreusesquestion de son hôte- puis il retournait chez lui, toujours ponctuel, à 18 heures.
Tandis qu'au couple de retraités, quand ils essayaient d'en apprendre d'avantage sur lui, avaient plutôt l'impressionde déranger Monsieur Bernardin. Vous pouvez déjà constater, mesdames et messieurs les jurés qu'il y a un problème. Là est l'origine du crime.

Maintenant je m'adresse à vous, citoyens civilisés,imaginez vous espérant finir votre vie dans le bonheur, avoir tant chercher LA maison de vos rêves et être envahi - et j'insiste sur ce mot - par un inconnu mais qui en plus de ça est hautin,