1. Partie 1 Le frontispice : gravure placée avant le titre d'un livre.
L'illustration représente une femme nue sur un pont brisé, avec une tour ancienne et un escalier. Le pont brisé ne sert à rien, il ne permet pas de traverser. La chevelure de la femme est en contact avec l'eau (érotisme) et son visage s'y reflète. Son bras crée une voûte qui met en contact le pont avec la tour : elle relie les éléments séparés et donne un sens à l'image. L'amour serait donc une échappatoire au réel insignifiant. La femme sera au centre du recueil comme de l'image. La démesure de ses proportions par rapport à celles du pont montre son importance. L'arche de son bras rappelle les arches du pont. La courbe est omniprésente dans le paysage et dans la représentation sensuelle de la femme. Sa chevelure qui ruisselle le long de la tour jusque dans l'eau peut faire penser à celle de la sirène.
La préface explique la raison de la collaboration entre Éluard et Ray.
30 dessins + 30 poèmes.

2. Partie 2 24 dessins + 24 poèmes.
Section « Sade », hommage au marquis de Sade (XVIIIe) : commentaire de deux de ses portraits par Éluard. Il rappelle qu'il s'agit d'un écrivain révolutionnaire et que son œuvre a été écrite en prison.
Le marquis de Sade est représenté par Man Ray figé dans la pierre, ce qui fait écho à l'arrière-plan de la Bastille.
Une sorte de galerie d'art finale qui comporte 10 dessins de Man Ray :
- portraits de Sade (avec la Bastille en arrière-plan : avant / après la prise) ;
- 6 portraits : la compagne de Ray, Nusch et Sonia Mossé, Picasso et une femme nue de dos, André Breton, Éluard et un autoportrait avec des lunettes en forme de fenêtres ;
- 4 « détails » dont l'agrandissement de l'œil de Sade, l'agrandissement du nez et de la bouche de Breton, le visage d'une femme cachée par sa chevelure et le crayon clocher.

3. Pistes d’interprétation du titre Hommage à la liberté.
Allusion à l'écriture automatique,