Texte et signe

433 mots 2 pages
Texte et signe sémantique

« Que n'a-t-on tenté pour éviter, ignorer ou expulser le sens? On aura beau faire : cette tête de Méduse est toujours là, au centre de la langue, fascinant ceux qui la contemplent. »
E. Benveniste

L’acceptation d’une notion brumeuse d’un texte est une chose courante parmi des linguistes textuelles tels que Braugrande et Dressler, Hatim et Mason, Swales ou Vater. Ils soulignent tous la fluidité et l’instabilité de ce terme. Cependant, il est possible de considérer qu’un texte est formé autour des paramètres centraux : « un texte parle de quelque chose, il est fait pour causer/provoquer quelque chose, il est écrit d’une certaine façon » . Ces éléments permettent de faire la distinction entre ce qui est un texte et un non-texte. Evidemment, le linguiste doit porter attention à toutes formes de textualité, il ne peut rien négliger. Pourtant, grâce aux paramètres ci-dessus, son travail est plus facile.
Il est clair maintenant qu’un texte conforme aux exigences de la nature cognitive, fonctionnelle et interactive. Par suite, un texte n’est pas un simple enchaînement de phrases. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’une grande unité grammaticale, de quelque chose de même nature qu’une phrase mais qui en différerait par la taille. Un texte ne doit pas du tout être vu comme une unité grammaticale, mais comme une unité d’une autre espèce : une unité sémantique. Son unité est une unité de sens en contexte, une texture qui exprime le fait que, formant un tout, il est lié à l’environnement dans lequel il se trouve placé. Il sera important de dire que la décision si on a affaire à un texte est encore une fois, une question d’interprétation. Celle-ci se base sur tout notre savoir du monde, sur toutes les idées humaines. En outre, une autre théorie qui a apporté beaucoup à la linguistique textuelle, c’était celle d’un sémiologue et philosophe américain, Charles Sanders Peirce. Pour ce linguiste un signe « est quelque chose qui tient

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