Texte marx
Dans cet extrait des Manuscrits de 1844, Karl Marx traite de l’aliénation du travail, et plus particulièrement de l’ouvrier, eu 19eme siècle. Mais le travail est-il nécessairement aliéné ? Est-il responsable de malheur de l’homme ? De sa déshumanisation ? Pour Marx, le travail est à l’origine du retour de l’homme à l’état bestial, et de son incapacité à exercer sa fonction humaine. Le texte est séparé en deux parties. La première étant celle où Marx explique les causes de la dépossession du travail. La seconde étant celle où il en tire les conséquences, le retour de l’homme à ses fonctions primaires, animales. Dans cette première partie, Marx défend la thèse que le travail, au 19eme siècle, après la révolution industrielle, est aliéné. Pour ça, il avance trois arguments. Le premier de ses arguments, avance que dans son travail, l’homme ne s’affirme pas, ne se réalise pas, et ainsi n’affirme pas ce qu’il est. Le travail ne fait pas parti de son être, c'est-à-dire qu’il ne permet pas à l’homme d’être homme. Le travail est donc « extérieur à l’ouvrier ». Mais dans le travail l’homme ne fait pas uniquement que se nier, il mortifie son corps, comme son esprit, ce qui est à l’origine de son malheur. On en arrive donc à la conclusion que l’homme, lorsqu’il travaille, n’est pas lui. L’humain n’est donc lui qu’en dehors de son travail. Ensuite, Marx défend que le travail est forcé et contraint : qu’il n’est que le moyen de satisfaire ses besoins, mais n’en est pas un. Pour affirmer son dire, il donne l’argument que lorsque l’homme n’est pas contraint de travailler, il ne le fait pas, car pour lui le travail n’est que « sacrifice et mortification ». Enfin, ce qui rend l’ouvrier encore plus extérieur au travail, c’est le fait que son travail ne lui appartient pas, qu’il ne le fait pas pour lui. Dans son travail, l’ouvrier appartient à un autre, ce sui renforce le coté animal de l’homme lorsqu’il exécute son