Dans ce texte le philosophe Alain aborde le thème de la vérité. A travers cet extrait le philosophe défend la thèse que tout homme qui pense commence toujours par se tromper. Dans un premier temps Alain nous dit qu'une première esquisse est toujours nécessaire pour atteindre une idée vraie. Tout les hommes se trompent dans un premier temps, c'est à lui que revient le devoir et l'obligation de se corriger afin d'être pardonné. Puis dans un seconde temps Alain nous parle de préjugés en employant l'exemple du liseur, cet exemple nous montre en effet une précipitation qui méprise le détail et pardonne l'erreur.

Le philosophe Alain pense qu'on ne peut atteindre la vérité sans passer par ce qu'il appelle esquisse, selon lui l'homme qui soit doté d'un esprit normal ou qu'il soit idiot passe obligatoirement par l'erreur afin de posséder par la suite le vrai, c'est donc pour cela qu'il fait une comparaison de l'humain avec l'abstrait. Ici une première esquisse c'est donc l'erreur pour espérer obtenir le résultat final qui est ainsi la vérité. Le premier travail de l'homme arrive donc, il doit corriger la première esquisse, il doit trouver la vérité dans l'erreur en la corrigeant lui même et ceci fonctionne pour tout les esprits vivants. Pour le philosophe Alain l'homme ne doit absolument pas s'obstiner à rester dans l'erreur, il doit s'assurer qu'il s'est corrigé. Sauf que l'erreur est bien entendu nécessaire si l'homme ne fait pas d'erreur il n'y a donc pas de vérité. Tout comme le peintre, il ne peint jamais un tableau sans avoir fait avant une esquisse qu'il corrige pour ensuite peindre le vrai tableau qui ne comprend pas d'erreur comme son esquisse. Il est donc de même pour tout esprit humain vivant aucun ne peut atteindre directement le vrai sans passer par l'esquisse. De plus pour Alain tous nos jugements sont d'abord erronés puis ensuite redressés. C'est ainsi que le philosophe Alain en vient a conclure que les erreurs sont des jugements téméraires,