Réponse à la question sur le corpus : "l'albatros" de baudelaire, "le pin des landes" de gautier, "le crapaud" de corbière" et "le lombric" de roubaud. travail non exemplaire

1440 mots 6 pages
Le corpus de textes que nous nous proposons d’étudier comprend quatre poèmes : “L’albatros” de Charles Baudelaire, tiré du recueil Les Fleurs du Mal et publié en 1857 ; “Le pin des Landes” tiré du recueil España de Théophile Gautier, publié en 1845 ; “Le crapaud” de Tristan Corbière publié en 1873, tiré du recueil Les Amours jaunes ; et “Le lombric” du recueil Les Animaux de tout le monde, publié en 1990. Dans chacun de ces poèmes, une métaphore animale ou végétale est créée. Nous allons expliquer cette métaphore dans chaque texte puis rendre compte de l’idée de la poésie et du poète que cette image donne.
Deux des poèmes du corpus, “L’albatros” de Baudelaire et “Le crapaud” de Corbière, sont connotés négativement, tandis que les poèmes de Gautier “Le pin des Landes” et de Roubaud “Le lombric” sont dotés de connotations plus positives. On peut remarquer cela aussi dans le titre des recueils des quatre poèmes. “Les Fleurs du mal” et “Les Amours jaunes” semblent sombres et pessimistes, tandis que “España” et “Les Animaux de tout le monde” paraissent plus légers. En effet le thème traité dans “L’albatros” est moins agréable que les thèmes des poèmes de Gautier et de Roubaud. Baudelaire se compare à un albatros en mettant en avant la maladresse, la honte, la laideur et le caractère comique de cet oiseau : “maladroits et honteux” (vers 6), “comique et laid” (vers 10) et accentue l’effet de l’utilisation de ces adjectifs grâce à l’adverbe “piteusement” (vers 7) et le participe présent “en boitant” (vers 14), ainsi que les verbes “mime” (vers 12) et “empêchent” (vers 16), qui témoignent de l’incapacité et de la laideur des albatros. De plus, Baudelaire se sert d’une syntaxe particulière pour créer un effet hyperbolique. Aux vers 9 et 10 par exemple, la première hémistiche de chaque vers révèle de la beauté et de la grace de l’oiseau tandis que la seconde hémistiche annule le compliment en se moquant de l’albatros avec l’utilisation de “comme il est” au ver 9 puis de

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