Thaïlande
Thème : Droits de l’Homme
Concerne : La lutte contre la prostitution infantile dans les pays défavorisés
L’Assemblée générale,
Consciente du taux élevé de prostitution infantile dû, premièrement, à la pauvreté mais également à un manque d’éducation et d’accompagnement pour ces enfants exploités sexuellement.
Citant pour mémoire la statistique effroyable de Thailand's Health System Research Institute estimant que 40% des prostitué(e)s de Thaïlande sont des mineurs et que des chiffres semblables affectent d’autres pays.
Déplorant que la prostitution soit une activité très lucrative pour les enfants en comparaison avec les salaires locaux. Par exemple, au Kenya un rapport sexuel avec une enfant coûte environ vingt euros alors qu’un enfant travaillant dans une usine gagne en moyenne quatre euros par jour.
Se rendant compte que la prostitution infantile mène les jeunes à leur déscolarisation et entrave donc leur éducation. De plus ceux-ci sont rejetés par société et ne peuvent accéder aux services médicaux dont ils ont besoin pour faire face aux conditions d’hygiène alarmantes dans lesquelles ils vivent. Finalement, la prostitution infantile participe à la propagation au virus du VIH car les clients profitent du caractère docile des enfants pour entreprendre des rapports non protégés.
Précisant que seuls les prostitué(e)s mineurs sont concernés par cette requête.
Non persuadée de l’implication et de la mobilisation suffisante des pays concernés pour faire face à ce problème lourd.
Consciente du manque de prévention et d’informations auprès de la population, plus particulièrement des mineurs, sur l’exploitation sexuelle, les troubles ou maladies qu’elle entraine ainsi que sur les moyens de s’en protéger.
Décide 1. D’établir une nouvelle Convention internationale qui : - punit les clients de la prostitution infantile. - prévoit un rappel à l’ordre aux