Sternberg avec son film The devil is a woman a fait une interprétation du roman de Pierre Loüys : La femme et le pantin. Nous pouvons voir qu’il y a tout de même des points communs et différences entre le roman et le film, et que Sternberg a eu donc à faire certain choix. Nous allons donc ici analyser ses choix et essayé de les comprendre
Nous pouvons voir dans une première partie les points communs. Par exemple que le carton liminaire reprend la scène d'exposition en donnant le lieu et la date. Il représente ce qui est dans le livre en tant que scène d’exposition.
Le carnaval quant à lui commence à partir de 2 min 45. On voit tout d'abord dans un plan fixe une envolée de ballons ; des femmes au balcon on entre alors dans la même représentation que nous donne le roman. La fête est annoncée par les confettis, les « papelillos ». Les sons sont également très représentatif de la scène du roman on peut entendre comme il est écrit dans le livre : « des cris, des appels, des rires bourdonnent ». L’interprétation du film reprend le carnaval comme il est décrit dans le roman, avec de nombreuses femmes dans un plan d’ensemble. Il y a des femmes aux balcons on entre alors dans la même représentation que le roman. Les serpentins présent dans le roman sont également présent dans le film, ils montrent eux aussi l'ambiance du carnaval. Ils montrent le fouillis et rappelle également la description du carnaval que fait le narrateur dans La femme et le pantin :

« Aux fenêtres, aux miradores, se présentent d'innombrables têtes brunes […], elles penchent sous la lumière leurs têtes chargés de cheveux pesant ».

La camera fait un travelling du haut du balcon vers le peuple peut rappeler la phrase du chef de police qui parle de toute la population du carnaval, et rappelle donc le roman dans l'idée ou il y a un carnaval plus élégant qu'un autre même si dans le roman c'est en changeant concrètement de lieu qu'il rencontre ce « carnaval élégant » mais elle montre également l’idée