The problem, we all live with - norman rockwell
The problem, we all live with
Norman Rockwell est un artiste adoré par les américains, il est très populaire, on trouve ses productions sur des cartes postales, des calendriers, des figurines.
En septembre 2001, après la destruction du World Trade Center, le New York Time, qui est un journal américain populaire, publie une rétrospective de son œuvre qui rencontre un véritable succès.
Il collabore avec le Saturday Evening Post, pour qui il fait plus de 300 couvertures.
Malgré sa popularité, il est dédaigné par les critiques d'art. Pour eux, l'illustration n'est qu'un domaine mineur des Arts graphiques.
On critique aussi sa vision fausse de l’Amérique : Trop gentille, trop rurale, trop sympathique...
Mais à partir de 1957 et jusqu'en 1978, Rockwell explore de nouveaux territoires, il réalise des peintures de l'actualité, plus graves, plus matures.
Il exprime son opinion et prend partit dans ces œuvres qui véhiculent des messages à portée universelle.
En 1961, il devient ami avec Erik Erickson et Robert Coles, deux psychiatres qui militent pour le soutient psychologique des enfants et des droits civiques des noirs américains.
Sa dernière couverture, en 1963, est une illustration de Kennedy, récemment assassiné. Il signe un contrat avec « Look », un magazine hebdomadaire. Le premier tableau qu'il réalise pour une double page est l'un des plus mémorable et celui qui nous occupe : The problem, we all live with, peint en 1964.
C'est une peinture à l'huile, ses dimensions sont 91 cm × 150 cm.
Le personnage central est une petite écolière noir avec une robe blanche immaculée marchant dans la rue d'un pas décidé.
Derrière, sur le mur, on peut lire un graffiti « Nigger », qui signifie nègre. On peut voir aussi sur ce mur des éclaboussures d'une tomate gisant sur le sol, cette tomate ayant été donc récemment lancée et destinée à la filette. Celle-ci est encadrée par quatre policiers, deux devant et deux derrière, ils portent des costumes gris