The A team
Traduction Française du roman d'Hannah Moskovitz, réadaptation Larry Stylinson
Harry
Je me suis réveillé dans un monde silencieux.
Le calme est si présent que je peux le ressentir jusque dans les poils derrière mes bras, et je peux dire que ce silence est le bruit d'un million de choses et de quatorze corps absents et un garçon qui respire, seul.
J'ai ouvert les yeux. Je ne peux pas croire que j'ai dormi. Je me suis assis et j'ai posé mes pieds sur le sol. Je porte mes chaussures, et je les regarde comme si je ne les reconnaissais pas, mais je porte mes chaussures, celles que je porte tout le temps, ces chaussures montantes en toile noire de chez Target. ( équivalent de Leclerc, ou Auchan, aux États-Unis ) Ma maman me les a acheté. J'ai ce genre de mère.
Je peux ressentir le froid du sol. Je peux le ressentir à travers mes chaussures.
Je fais des bruits de bisous avec ma bouche. Rien, ni personne ne répond. Mon cerveau me dit, mon cerveau est en train de me le dire chaque secondes depuis que je me suis réveillé, exactement tout ce qui est différent, mais je ne vais pas y penser, je ne veux pas y penser, parce ils sont juste en train de se cacher, ou en bas de l'escalier.
Tout ça, c'est faux. Que je suis en train de porter des chaussures. Que j'ai dormi avec mes chaussures. Je crois que ça veut dire quelque chose sur vous quand on ne prend pas le temps de délacer nos chaussures avant d'aller dormir. Je crois que c'est un cadeau de mort ( dead giveaway ) de quand tu es un zombie. Si il y a une ligne entre un zombie et une variété de plantes insomniaques, cette ligne est le lacet de la chaussures.
J'ai eu le fabuleux surnom "zombie", de ma sœur, Gemma. Elle m'appelle "Zombie," parfois, quand elle rentre à la maison à trois heures du matin -Gemma est plus vieille, assez vieille pour