De nos jours elle est assurée par un régisseur metteur en scène, qui donne une certaine lecture d'une pièce, il privilégie l'une ou l'autre de ses interprétation spossibles. C'est pourquoi on peut observer de telle variations entre les représentations. Quels sont les éléments avec lesquels peut jouer le metteur en scène ? Le texte ? En premier lieu, nous noterons qu'il ne lui est pas loisible de changer le texte d'une pièce, elle est un tout qui ne peut être amputée sans perdre sa signification. La scène Le théâtre tel que nous le connaissons se nomme le théâtre à l'italienne. Au XVII ème siècle, le parterre, devant la scène était occupé par des gens qui se tenaient debout et qui étaient souvent turbulent (dans Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, on voit le héros interrompre le déroulement de la pièce), seules les loges disposaient de sièges. Par ailleurs on trouvait à l'époque classique des sièges sur la scène ! Dans la mise-en-scène de Britannicus par Alain Bézu, l'espace est immense pour évoquer la grandeur des passions ainsi que le statut des personnages, mais également pour illustrer leur petitesse devant la fatalité. Le décor Dans les adaptations minimalistes, le metteur en scène évite au maximum de détourner l'attention du texte, c'est le cas pour Britannicus. Cela n'empêche pas de donner une ambiance propice à la « terreur et à la pitié ». Dans les adaptations « baroque », foisonnantes, il peut s'en servir pour ajouter des significations et au pire dénaturer la pièce. L'éclairage Il participe du décor. Du temps de Racine, la scène était éclairéé par des bougies suspendues à des lustres, il n'était donc pas possible de jouer avec la lumière pour accentuer le caractère pathétique d'une pièce. L'éclairage électrique de la scène date du XIX ème siècle. Dans Britannicus, à plusieurs reprise, les changements d'éclairage soulignent l'action. Par exemple dans le monologue d'Agrippine. Le jeu des acteurs. La diction a une importance