THEME 3 ANALYSE ECONOMIQUE DE LA POLITIQUE MONETAIRE
I. LA REFERENCE QUANTITATIVISTE : Monnaie insignifiante 3
a. Origine de la théorie quantitative de la monnaie 3
b. La théorie quantitative d’Irving Fisher 4
c. L’analyse de l’école de Cambridge 5
II. L’ANALYSE KEYNESIENNE : Monnaie active 6
1. Le motif de transaction 6
2. Le motif de précaution 6
3. Le motif de spéculation 7
III. REACTIONS AUX ANALYSES KEYNESIENNES 9
A. L’ANALYSE DES MONETARISTES 9
B. LES NOUVEAUX CLASSIQUES 12
1) Les hypothèses des nouveaux classiques 12
2) La politique monétaire des nouveaux classiques 14
C. L’ECONOMIE DE L’OFFRE 14
CONCLUSION 15
BIBLIOGRAPHIE 15
INTRODUCTION
Peut-on utiliser la monnaie pour stimuler ou freiner l’activité économique ? La majeure partie des théoriciens de la monnaie a d’abord pensé qu’il existait une dichotomie c’est-à-dire une division de l’économie en deux sphères : la sphère réelle et la sphère monétaire ; la sphère monétaire n’exerçant aucune influence sur la sphère réelle. C’est le point de vue de la théorie quantitative de la monnaie, doctrine dominante au 19e siècle jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Puis survient la révolution keynésienne, qui manifeste son opposition à la démarche dichotomique. Keynes raisonne en termes d’économie monétaire, il intègre la monnaie dès le départ dans l’analyse du processus économique, car d’après lui les variables monétaires influencent les variables réelles de l’économie. De ce fait, la monnaie est en mesure d’influencer la production et l’emploi. L’approche keynésienne sera elle aussi l’objet de contestations, notamment par le courant libéral qui avec les monétaristes considère que la monnaie peut être active mais uniquement à court terme, et au prix de perturbations majeures. Ce courant fait de la neutralité de la monnaie à long terme une partie de son analyse et cela sera confirmé à la suite de la situation de stagflation qui prévaut dans les années 70 à la suite des politiques keynésiennes d’expansion monétaire. La stagflation ainsi énoncée, décrit