LES THEORIES DES CRISES ECONOMIQUES Bernard Rosier, La Découverte I) L’OBSERVATION DES FAITS ET L’EMERGENCE DU CONCEPT MODERNE DE CRISE Comme la vie sociale, l’activité économique est scandée de multiples rythmes, la production est aléatoire (cf agriculture). Sous l’AR, on peut faire deux observations : - l’ampleur des effets de la crise dépend du mode de répartition de la production, donc de la nature des rapports sociaux - les crises frumentaires de l’AR comme les crises des pays défavorisés aujourd’hui n’ont pas de causes climatiques ; elles sont très largement déterminées par des facteurs sociaux. Avec l’apparition de l’industrie = autres rythmes ou fluctuations de l’activité économique. 1° De l’observation et de la conceptualisation des crises périodiques du 19ème et de la moitié du 20ème à la mise en évidence de cycles économiques. Si chacune des crises revêt des caractères particuliers, de par la nature et la conjoncture dans lq elle s’inscrit, des traits généraux peuvent être relevés pour caractériser une crise : Contraction brutale de la production, chute des prix, faillites nombreuses, montée du u et recul de w, tensions sociales, avec svt comme détonateur, un krach boursier ou bancaire + ou – retentissant. Cela désigne, le moment de retournement de la conjoncture économique, le tps du passage d’une période d’expansion ou d’essor assez soutenu à celui d’une phase de dépression ou de contraction, au cours de lq finissent par se mettre en place les conditions de la reprise, retournement inverse de la conjoncture. L’histoire enseigne que l’expansion se réalise généralement autour d’une ou pls industries motrices qui entraînent des effets positifs sur d’autres activités. (cf chemin de fer). C’est l’ampleur même de l’expansion, donc de l’élévation des investissements dans la production, qui va dès lors que la demande ne suit plus, créer les conditions d’une rupture plus ou moins brutale du processus expansionniste. Celle-ci va rapidement se propager à partir