Théorie des organisations
INTRODUCTION
Monsieur de Lapalisse aurait pu dire : la théorie des organisations est née avec l’apparition des organisations.
Certes, mais l’étude des civilisations anciennes : égyptienne, chinoise, méditerranéenne, ne présente qu’un intérêt socio-historique.
En revanche, depuis la révolution industrielle qui a permis la maîtrise :
Des énergies : chimique, nucléaire, solaire, …, vapeur, moteur à explosion, électricité,
Du traitement de l’information : imprimerie (surtout : les images), ondes hertziennes, (radiophonie, télévision), téléphonie, informatique, bureautique, numérisation, …
L’étude des organisations à caractère économique revêt une importance reconnue en raison de leur impact sur la nature, (écologie), sur les sociétés (sociologie) et sur les individus (consumérisme, psychologie) ; questionnement actuel : « le développement durable ».
La prise en compte globale1 intervient à la fin du 19ème siècle : Henri Fayol pose la théorie de l’administration : le POCCC2 ; Henry Ford et ses collaborateurs Frederick Taylor et Henry Gantt mettent en pratique l’organisation scientifique du travail : OST qui permet aux Etats-Unis un prodigieux effort d’armement en 1917, renouvelé en 1941.
Entre les secousses des guerres mondiales du 20ème siècle, deux progrès majeurs émergent :
1. la maîtrise statistique des processus (MSP ; US = SPC) naît des travaux de Walter Shewhart (1925) qui concrétisent les théories du marquis de Laplace (1815).
2. pour le mouvement des relations humaines, (Elton Mayo, 1928), l’organisation est un « système social ». Cette approche fonde la sociologie des organisations.
Edward Deming généralise les propositions de Fayol et de Shewhart (dont il fut l’élève), sous la forme PDCA3, Jacques Ellul fait le lien avec la « technique », Eric Berne et Karl Rogers mettent en évidence les aspects psychologiques induits. Les universités de Harvard, du MIT, et de Berkeley prennent à leur