Théorie keynésienne du marché du travail
Les Théories du Marché du Travail
L’objet de ce chapitre consiste à présenter les principales théories explicatives du fonctionnement du marché du travail. Donc nous allons essayer de voir successivement les théories traditionnelles et une des récentes modifications, a savoir, la théorie de recherche d’emploi (job search), théorie sur laquelle est fondée notre étude, son articulation avec d’autres et enfin la transformation de ces théories.
1. Les Théories traditionnelles
Nous allons exposer les trois principales théories explicatives du fonctionnement du marché de travail, qui portent cette appellation, en l’occurrence les théories néoclassique, marxiste et keynésienne. Avant tout il y a lieu de définir la notion de marché du travail. Selon la théorie néoclassique, l’utilisation de la main-d’œuvre a été abordé en termes d’offre et de demande de travail est un lieu –éventuellement abstrait- où s’effectue l’échange d’une marchandise (le travail) entre les individus, qui sont offreurs et les entrepreneurs (ou entreprises), qui sont demandeurs, mais à la suite de l’explication de Keynes, on a de plus en plus utilisé un langage en termes d’offre et de demande d’emploi : ce sont les entrepreneurs qui sont offreurs et les individus sont demandeurs d’emploi. Autrement dit, l’initiative de l’emploi appartient aux entrepreneurs puisque c’est eux qui fixent leur volume de production et, par voie de conséquence, le volume de Main-d’œuvre nécessaire pour l’obtenir.
1. Théorie néoclassique Selon le modèle néoclassique fondamentale, les règles de fonctionnement du marché du travail résultent des hypothèses générales à tout marché de biens et services : comportement économiquement rationnel des agents sur un marché où les conditions de la concurrence parfaite sont vérifiées. Cela implique notamment que le travail est un facteur de production parfaitement homogène, c’est à dire les