Théorie sur le genre : la nouvelle
1925 : tournant 19e / 20e fin de la nouvelle telle qu’elle est au 18eme.
I- Théorie de Goethe : « évènement inouï »
Romantisme
Sturm & Drang (mouvement à la fois politique et littéraire essentiellement allemand de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Il succède à la période des Lumières (Aufklärung) et se pose en contestation de ce précédent mouvement. Il est le précurseur du romantisme.)
Classicisme Allemand (fin 18e)
Une nouvelle se bâtirait sur un évènement inouï engendrant un travail sous toutes les formes.
Goethe : 1827 entretiens avec un ami avec lequel il parle d’un de ses textes de fiction « Novelle ». * Thèse de Catherine GRALL (p28-34) Le sens de la brièveté.
Nouveau genre différent du roman au final la nouvelle ressort d’un « évènement inouï »,c.à.d., toute l’histoire doit tendre vers un évènement particulier, quelque chose d’unique.
Métaphore de la plante : beaucoup d’éléments mais ils sont interdépendants. Image exprimée par Edgard POE aussi valeur d’unicité.
La nouvelle sert une idée avant la nouvelle à la façon de Boccace il y avait des récits exemplaires (texte à thèse)
II- Théorie de Schlegel & Tieck : retournement/revirement de situation
Romantisme Allemand * Schlegel : « théorie du revirement » (traducteur, grand savant)
Une situation de base qui va se retourner.
Le revirement dont il parle n’est pas unique. Il permet au lecteur de voir plus clairement les grandes lignes du récit.
Ne pensez pas au personnage lui-même, il n’existe pas.
A la fin le lecteur prend conscience d’où il voulait en venir analyse des descriptions précédentes.
* Tieck : 1829 but nouvelle est de mettre en lumière un fait étonnant, unique, hérite de la théorie de Goethe mais nuance le coté inouï de l’évènement.
Combat du réalisme : s’étonner devant le banal, il insiste sur la singularité de la chose (1 moment privilégié dans la nouvelle) ≠roman (développement)