L’objectif de ce travail est de comparer un article juridique de Joe Verhoeven intitulé « Souveraineté et Mondialisation : libre propos », avec deux autres articles l’un est écrit dans une revue économique « The Economist » par Brian Beddham dont le titre est « Souveraineté des États, une vielle lune », et un article se rattachant aux sciences politiques, par Charles P. Gomes qui s’intitule « Les limites de la souveraineté ».

Du point de vue de la forme , l’article juridique est moyennement long par comparaison à l’article politique qu’on peut qualifier d’un long article, contrairement à celui extrait de « The Economist » qui est bref et court.

D’où les références qui sont illustrées par les notes de bas de page dans les deux premiers articles, malgré la différence des sources entre les deux. Cette richesse des références ne se vérifie pas dans l’article économique qui se contente de quelques données historiques, géographiques et statistiques.

Pour ce qui est de la méthode employée par chaque auteur pour la présentation des idées elle est propre à chaque article : * Concernant l’article juridique de Verhoeven, comme tout article appartenant à cette discipline, l’auteur commence son travail par définir les notions clés de son sujet (Souveraineté et mondialisation) tout en étant critique même vis-à-vis des définitions données. * Cette étape de travail ne se vérifie pas de la même manière dans l’article de Gomes qui définit «la souveraineté » mais ne s’attardant pas trop là-dessus. Contrairement à l’auteur de l’article économique qui commence son texte par une donnée ou une réalité autour de la quelle tourne tout le reste du sujet. * Après avoir définir les concepts, l’auteur de l’article juridique cherche et établit le lien entre les concepts pour finir par poser la problématique à savoir si la souveraineté des États soit remise en cause par le fait de la mondialisation? Le reste du texte, on peut affirmer qu’il n’est qu’une tentative de répondre