Théories sur le stress
Kahn et Byosière postulent dans leur modèle de 1992 que les caractéristiques propres à la personne ainsi que les paramètres propres à la situation dans laquelle elle se trouve influent sur la façon dont cette personne répond (stress perçu) aux stresseurs objectifs. La combinaison de ce stress perçu et des caractéristiques de la personne et de la situation conduit à une réaction de stress se produisant à court terme et ayant des effets à long terme notamment au niveau de la santé. Ce modèle suggère ainsi que les caractéristiques personnelles et la situation de travail ont une influence, de façon plus ou moins différentes, sur le stress ressenti par une personne mais également sur sa réaction à court terme. Ici la notion de coping n’est qu’implicite.
Théorie de l’identité (Thoits, 1991)
« Quand des individus résolvent un problème et que la résolution de ce problème était, de manière spécifique, leur rôle, alors leur « identité » s’en trouve améliorée alors qu’à l’inverse, en cas de non ou mauvaise résolution d’un problème de ce type, la situation d’échec peut s’avérer être une menace pour l’identité » (Thoist, 1991 & 1994)
« Identité » fait référence à la conception qu’une personne se fait d’elle-même en terme de rôle social (ex : parent, ami, pratiquant, ouvrier …). Une expérience pertinente d’identité serait alors celle qui menace ou au contraire augmente une identité qu’un individu estime fortement.
Le concept implique alors trois réalités : * Le classement hiérarchique des identités individuelles doit varier systématiquement en fonction du statut social * Du fait de la différence en matière de ressources, les personnes à statut social faible devraient être exposé de manière plus conséquente aux situations impliquant un stress de menace d’identité et inversement pour les personnes à statut social élevé. * Les variations dans l’exposition aux expériences pertinentes d’identité