Support :chapitre III page 44 de "En septembre [...] l'étouffait ."

François Mauriac , auteur du XX° siecle , écrivît de nombreuses oeuvres comme Thérese Desqueyoux en 1927 s'inspirant du procés de l'empoisonneuse Mme Canaby de 1906.
Nous allons étudier la page 44 du chapitre III où Thérése se trouve dans le train en direction d'Argelouse, se remémorant ses souvenirs pouvant expliquer sa tentative de meurtre sur son mari. .Nous analyserons plus précisement la partie de chasse avec Anne. .Nous verrons alors , comment l'auteur , à travers l'atmosphère de ce passage , montre-t-il l'évolution de leur amitié ?
Pour le savoir ,nous étudierons, dans une première partie, l'amitié de Thérése et Anne . Puis , dans une seconde partie nous observerons l'atmosphère lugubre et sombre du passage .

Dans ce passage , l'amitié entre Thérése et Anne est mis en avant par les termes "amie"(l.20),"jeunes filles"(l.7),"accueillait"(l.10),"insatiable"(l.19). À la ligne 18 ,nous apprenons que Thérese déteste la chasse , elle en parle en terme de "jeu" ce rapportant à Anne qui elle, était "impatiente de tuer "(l.17). Et bien que Thérése a en horreur ce "jeu" , elle suit "insatiablement " Anne , comme si sa présence lui était nécessaire pour vivre , nous faisant penser qu'elle n'a qu'Anne , qu'elle est sa seule amie , la seule qui la comprenne . Par "Rien ne se dit ; aucune parole "(l.11) ,"les jeunes filles songeassent plus à bouger "(l.13) , "Ainsi leur semblait-il qu'un seule geste aurait fait fuir leur informe et chaste bonheur"(l.20-21), l'auteur nous fait comprendre que leur amitié ne tient qu'à un fil .

Nous notons un changement dans leur relation quand Anne "la premiére, s'étirait "(l.16-17), brisant ainsi "leur informe et chaste bonheur "(l.16) car Anne était "impatiente de tuer des alouettes" montrant ainsi le peu d'importance de leur relation . Lorsqu'Anne qui a le "calibre 24 qui ne repousse pas "(l.20) visa "le soleil comme pour l'eteindre" , cela fait encore