Thérèse desqueyroux est en rupture avec la réalité lors de sa réclusion
De même, la négation "Elle ne quitte plus sont lit" (l. 10) certifie l'enfermement de Thérèse dans un seul temps. Donc la déchéance de la femme apparaît au niveau temporel. En outre, la rupture de Thérèse avec l'espace est aussi révélée. D'abord, il y a une démultiplication des motifs de l'emprisonnement à travers les indicateurs de lieu "chambre", "son lit" (l. 10) et "draps" (l. 17) souligne la réclustion du personnage dans un espace fermé. Ensuite, la négation "il n'y avait guère plus de bruit dans Argelouse" (l. 3) ainsi que l'adjectif qualificatif "immuable" (l. 5) prouve le fait que le monde extérieur n'exsite plus, la mort est alors inévitable voire fatale. Il y a donc un double enfermement spatial puisqu'il y a la réclustion dans le monde intérieur auquel s'ajoute une rupture totale avec la réalité extérieure. Enfin, Thérèse subit une rupture avec les normes, qui se révèle à travers ses actions dans la réalité, elle remet en cause le rituel du quotidien. Ainsi, Thèrèse devient un être hors-normes puisque ses besoins ne sont pas les besoins communs reconnus dans la société. Les négations "Elle ne se leva pas" (l. 1), "ni ne fit sa toilette" (l. 1) et "ne voulait pas sortir des draps" (l. 17) souligne le fait que Thérèse perd de