Thérèse Raquin est un roman écrit par Emile Zola et publié en 1867. Emile Zola était un écrivain & un journaliste français né vers le milieu du XIXème siècle. Il est l’un des romanciers français les plus populaires. A cette époque, il y avait des changements considérables dans les techniques et les méthodes de production des biens matériels, et cette évolution a été possible grâce à l’invention de la machine à vapeur : c’est la révolution industrielle. Dans cet extrait du roman, le narrateur raconte comment Mme Raquin, alors paralysée, essaie de dénoncer à ses amis, le meurtrier de son fils Camille, c'est-à-dire sa nièce, Thérèse Raquin, et son mari Laurent. En quoi cet extrait est-il une scène effrayante ? L’examen de ce texte portera tout d’abord sur le naturalisme qui permet d’effrayer le lecteur puis sur le suspense rencontré tout au long de ce passage.
Dans cette scène, nous pouvons observer que les mouvements que fait miraculeusement Mme Raquin sont décrit très précisément ce qui permet au lecteur « de se croire » dans la scène comme si elle se passait réellement : « Pas une puissance de volonté étonnante, elle parvint à galvaniser en quelque sorte sa main droite, à soulever légèrement de son genou où elle était toujours étendue, inerte, elle la fit ensuite ramper peu à peu le long d’un des pieds de la table, qui se trouvait devant elle, et parvint à la poser sur la toile cirée. Là, elle agita faiblement les doigts, comme pour attirer l’attention. », « Madame Raquin fit un signe violent de dénégation. Elle allongea un doigt, replia les autres, avec des peines infinies, et se mit à tracer péniblement des lettres sur la table. ». Au début de cette scène, Mme Raquin avait peur de ne pas pourvoir assister ce repas : « Jusqu’au dernier moment, elle craignit de ne pas assister à la réunion, elle pensait que Laurent la ferait disparaître, la tuerai peut être, ou tout au moins l’enfermerait dans sa chambre. », cette phrase dénonce l’égoïsme que fait preuve Laurent &