Théâtre de racine "théatre de violence"
Après avoir confirmé que les deux pièces, Andromaque et Iphigénie, représentent la violence sous toutes ces formes, nous analyserons les causes, puis les conséquences de celle-ci.
Dans le théâtre de Racine, il y a trois formes de violence.
Effectivement, il y a non seulement de la violence au sens propre, mais il y a également de la violence des passions et puis de la violence morale.
Tout d'abord, Racine utilise dans Andromaque et Iphigénie, de la violence au sens propre. Celle-ci est une force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose. On trouve donc, par exemple, dans ses deux livres écrits dans le contexte de la guerre de Troie, Achille et son fils Pyrrhus qui incarnent les guerriers sans état-d'âme (Pyrrhus perdant le sac de Troie).
Mais ce n'est pas tout, on trouve aussi de la violence collective, des sacrifices humains comme celui d'Iphigénie et d'Astyanax, des suicides tels que celui d'Hermione après l'annonce de la mort de son mari Pyrrhus ou encore celui d'Eriphile qui, apprenant qu'elle est destinée à mourir, préfère se tuer elle-même, et puis il y a l'assassinat de Pyrrhus par sous les coups des Grecs.
Ainsi, malgré les bienséances, les récits donnent à voir le sang, la mort!
Ensuite, il y a la violence des passions, qui est l'intensité d'une conviction (puissance, force d'un sentiment, d'une pulsion). C'est aussi le caractère irréversible, insurmontable (violence de l'amour, du désir, de la douleur, du désespoir).
C'est à cause de cette passion que Hermione et Eriphile finissent par se suicider. Cela commence avec un amour impossible, (pour Eriphile celui d'Achille et pour Hermione celui de Pyrrhus) qui entraîne par la suite une jalousie furieuse, puis une haine, voulant tuer «l'autre» (Hermione demande à Oreste de tuer son mari dans