théâtre de l'absurde
Le mot absurde vient du latin « absurdus » qui signifie « dissonant » = « qui sonne mal ».
Définition :
Ce genre de théâtre naît dans les années 1950 des polémiques d'après-guerre qui touchent les fondements de la littérature comme le langage, les personnes, le temps ect...
Certains auteurs comme Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Genet ou Arthur Adamov, s’illustrent dans le théâtre de l'absurde.
C'est l'écrivain et critique Martin Esslin qui emploie ce terme pour la première fois en 1962 pour désigner un "style" théâtral important du XXe siècle et aussi pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques des années 1950, principalement en France, qui désobéirent avec les concepts traditionnels du théâtre occidental.
C'est l'absurdité des situations et la déstructuration du langage lui-même qui ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière.
Dramaturge = rejeter les règles du théâtre
En s’exprimant ainsi, ils souhaitent mettre en évidence la difficulté de l’homme à communiquer, à trouver le sens des mots.
Les pièces traitent souvent de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, qui mène toujours à la mort
Pour Ionesco, le théâtre de l'absurde est le théâtre qui pose le problème de la condition humaine.
Les caractéristiques du théâtre de l'absurde
- Disparition de l’intrigue : les situations n’évoluent pas, pas d’intrigue dans le sens « narratif » du terme.
- Crise du personnage (présenté comme un pantin qui perd parfois son identité). Souvent, on ne trouve pas de personnalités marquées
- Lieu et temps imprécis ou incohérents
- Absence de communication entre les personnages : le langage mis en scène n’est plus un moyen de communication mais exprime le vide, l’incohérence : déconstruction du langage, qui ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Le langage représente la vie.
- Mise en scène différente :