Tigre Blanc
Il s'agit en réalité d'un tigre du Bengale[réf. nécessaire] possédant une anomalie génétique appelée leucistisme ou leucisme. Il n'est donc pas à confondre avec les spécimens albinos (une maladie génétique), qui n'ont pas de rayures et des yeux plutôt clairs. Les tigres albinos (sans rayures) sont parfois surnommés des "tigres fantômes" (ghost tiger en anglais) en raison de leur apparence particulière.
Les tigres blancs commencent à faire parler d'eux vers la fin du xixe siècle : quelques spécimens sauvages sont signalés. Des tigres blancs à rayures noires sont signalés dans la nature en Inde durant l'Empire moghol (1556–1605). Une peinture de 1590 d'Akbar le Grand chassant près de Gwalior montre quatre tigres dont deux blancs[3]. Dix-sept cas de tigres blancs sont recensés en Inde entre 1907 et 1933 dans les districts d'Orissa, Bilaspur, Sohagpur et Rewa. Le 22 janvier 1939, le premier ministre népalais tire sur un tigre blanc au campement de Barda au Terai dans le Népal. Le dernier tigre blanc fut tué en 1958 et la mutation est considérée comme éteinte dans la nature[4]. De nombreuses rumeurs de tigres blancs sauvages ont parcouru l'Inde depuis lors, mais aucune n'a été considérée comme crédible. Le célèbre chasseur Jim Corbett dans son film Man-Eaters of Kumaon a filmé une tigresse blanche et ses deux petits roux[5] ; cette vidéo, la seule montrant un tigre blanc dans la nature, a été utilisée par National Geographic dans un film sur Jim Corbett.
En 1965, la « collection indienne » de Marjorie Merriweather Post présentée à Washington contenait une chaise rembourrée en peau de tigre blanc. Une photographie en couleur de cet objet apparaît dans le numéro du 5 novembre 1965 du magazine Life[6]. Le numéro d'octobre 1975 du National Geographic montre une photographie du