Tirade de sganarelle
Présentation du plan :
I – Le portrait de Don Juan par son valet, Sganarelle 1) Son portrait moral. 2) Son comportement envers la société de son époque.
II – L’autoportrait implicite de Sganarelle. 1) Sganarelle veut épater Gusman. 2) L’incertitude de ses propos.
Rédaction du commentaire :
Molière est un célèbre dramaturge français du XVIIème siècle qui a écrit de nombreuses pièces de théâtre telles que : Les femmes savantes, Tartuffe, Le malade imaginaire. Dans cette pièce qui s’intitule Dom Juan écrite en 1665 l’auteur nous présente le héros éponyme, qui passe son temps à courtiser et à séduire des femmes. Dans cette œuvre, nous allons voir en quoi la tirade de Sganarelle est le complément de la scène d’exposition. Dans un premier temps nous étudierons le portrait de Don Juan par Sganarelle puis dans un second temps nous analyserons l’autoportrait que Sganarelle fait de lui implicitement.
Dans ce texte, Sganarelle, le valet de Don Juan se livre à un portrait de son maître.
Tout d’abord il dresse un portrait moral qui est négatif. Il fait un blâme de D.J.
En effet, il utilise un superlatif pour caractériser Don Juan « le plus grand scélérat » qui désigne D.J comme un criminel, un coupable. Il utilise aussi une énumération de termes particulièrement négatifs « un chien, un diable, un turc, un hérétique qui ne croit ni ciel ni enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute ». Ces termes impliquent un jugement de valeur négatif car il compare D.J à un animal qui n’a aucun scrupule et aucune limite. On peut voir aussi que D.J n’est pas un adepte de la religion comme le suggère l’expression « qui ferme l’oreille à toutes les remontrances chrétiennes ». Il est aussi comparé à « Sardanapale » le dernier grand roi d’Assyrie qui montre que D.J est toujours avide de nouvelles conquêtes et pour insister sur ce fait, Sganarelle utilise une exagération «