Certains croient qu’il est préférable de mentir pour éviter l’apport de mauvaises nouvelles, d’autres pensent que seul la vérité doit être dite puisqu’elle est considérée comme morale et vice-versa avec le mensonge. Le problème n’est pas nécessairement de savoir si la vérité doit toujours être dite, c’est plutôt de savoir si le mensonge peut avoir sa place dans notre société. De ce fait, il s’impose de se demander si nous devons toujours dire la vérité. À ce propos, je présenterai brièvement la thèse qui répond de manière affirmative, pour ensuite procéder avec celle qui répond de manière négative, soi que le mensonge est acceptable. Ma position, favorable à la thèse affirmative, sera soutenue et argumentée dans un développement succinct.
En étant favorable à la thèse, sois de toujours dire la vérité, je me dois de définir ce qu’est la vérité pour répondre adéquatement à la question. La vérité se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'une donnée matérielle. La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même, mais la valeur de mon affirmation. Le devoir de vérité est un devoir absolu. Sans lui, toute parole perd crédit et le fondement de toutes choses devient invalide. En ce sens, tout mensonge est une injustice commise à l'égard de l'humanité en général, puisqu'il ruine la confiance (il suffit qu'on vous mente une fois pour que vous deveniez méfiants et mettiez toutes les paroles avenirs en doute). Ensuite, le fait de ne pas dire de mensonge est un signe de vertu et de dignité envers les autres et soi-même, puisque vous ne vous contredisez pas dans vos jugements. En effet, lorsqu’il y a mensonge, il y a dissimulation de la vérité, ce qui nous indique qu’il y a contradiction entre ce qui est