TLE_ES_Economie_Corrigé_evolution_demog
– Un taux de natalité très élevé et à peu près constant, au maximum physiologique (autour de 45/50 pour mille).
– Un taux de mortalité à peine inférieur en temps ordinaire, et s’élevant au-dessus du taux de natalité en période de crise : disettes, famines, épidémies.
Résultat : un taux d’accroissement naturel annuel en moyenne extrê- mement lent, inférieur à 1 pour mille pour toute la période précédant la transition démographique.
Suite à cette étape la transition démographique se déroule en 2 temps
La première phase de la transition démographique
– Le taux de natalité reste constant ou ne fléchit que très peu
– Le taux de mortalité baisse rapidement, et en premier lieu la mortalité infantile, du fait de l’amélioration des ressources disponibles et de la situation sanitaire générale.
La deuxième phase de la transition démographique
– Le taux de natalité baisse rapidement à son tour à partir une fois atteint un certain niveau de sécurité économique. Les différences de natalité entre les classes sociales sont encore marquées, mais la tendance est très nette.
– Le taux de mortalité continue à baisser pour les mêmes raisons que l’évolution de la natalité, mais moins vite que celle-ci
Résultat : le taux d’accroissement naturel ralentit.
Le régime démographique actuel des pays développés : le régime post transition
Les taux de natalité et de mortalité se stabilisent à un niveau très bas
Résultat : le taux d’accroissement naturel est très faible, nul, ou peu même devenir négatif par effet de structure (effet de l’élévation continue de l’espérance de vie).
Aujourd’hui tous les pays ont au moins commencé la première phase de baisse préalable de la mortalité. L’espérance de vie à la naissance va ainsi d’environ 40 ans en Afrique dans certains pays moins avancés et fortement touchés par le Sida à 80 ans et plus au Japon contre 25 ans dans les sociétés pré-transitionnelles.
Quasiment tous les pays ont