To be or not to be
1) Par le biais du rire, le film évoque la guerre de 1914-1918 entre la Pologne et l’Allemagne. C’est plus qu’un plaidoyer contre le nazisme et une ode à la résistance, ce film est un hommage à l’humanité, au courage d’hommes obligés de troquer leurs habits d’amuseurs pour ceux moins seyants de héros.
2) La satire est un moyen efficace pour tourner en dérision ce régime, car on voit souvent la façon de faire rire par l’ironie.
3) – les jeux de mots, comique essentiel dans la comédie classique hollywoodienne, et les difficultés de traduction qui se posent nécessairement.
Le dialogue entre Greenberg et Rawitch dans la première séquence est à ce titre exemplaire : « What you are, I wouldn’t eat. » « How dare you call me a ham ?! », ham signifiant à la fois jambon (Greenberg est juif) et mauvais acteur.
– les quiproquos engendrés par les différents mensonges, qui constituent l’un des ressorts essentiels du film, rendent drôles certains dialogues a priori anodins (Tura qui pense que Sobinski n’aime pas son monologue, Siletski qui apprend à Tura la liaison de Maria, Ehrhardt qui raille le jeu de l’acteur…)
– les sous-entendus, pour la plupart de nature sexuelle, très présents lors des scènes de séduction avec Maria.
– les répétitions (exemple : « they call me concentration camp Ehrhardt », où s’ajoute une tension dramatique à l’effet comique)
– les métaphores. (Par exemple, lorsque Siletsky et Maria trinquent : « Shall we drink to a Blitzkrieg? / I prefer a slow encirclement. »)
Les dialogues qui deviennent absurdes, par exemple lorsque Rawitch sermonne Ehrhardt quant à son attitude face au faux Siletski : « Well ? What have you to say for yourself now? Here is a man with a beard, and you didn’t even pull it! / Qu’avez-vous à dire pour votre défense? Voici un homme avec une barbe et vous ne la tirez même pas ! »
4)
5) Oui et non car ce film reprend une histoire qui à été le récit d’un