Tocqueville, de la démocratie en amérique
La problématique :
L’intérêt des citoyens pour la vie politique et les conditions d’une bonne gestion du politique (développer la politique locale par une décentralisation du pouvoir).
Thèse de l’auteur :
Il y a un désintérêt pour la vie publique et l’action politique, parce que les hommes ne pensent qu’à leur intérêt privé et ils s’intéressent à la vie politique que s’il y a un lien avec leur vie privée. Pour éviter cette séparation du pouvoir de ceux qui devraient l’exercer, il faut développer les politiques locales.
Axe critique :
Difficile d’être contre ce texte qui constate une désaffection qu’on peut constater aujourd’hui pour la chose politique. On peut simplement ajouter peut-être d’autres armes pour lutter contre cela.
Les difficulté/pièges à éviter :
Une connaissance de Tocqueville ne pouvait être que des plus utiles ! Celui-ci traite l’individualisme, le matérialisme, la passion de l’égalité des sociétés démocratiques.
Les références pertinentes :
Nietzsche est assez proche des analyses sur la société démocratique et l’Etat.
Sur les dérives de l’Etat : Hobbes (sécurité à tout prix), Rousseau (crise de la représentation, problème de la démocratie…).
Le plan :
De manière générale, l'explication de texte peut être faite soit selon un plan I. Explication, II. Analyse critique, soit selon un plan comprenant autant de parties que de parties dans le texte, la critique étant insérée dans l'explication. Les professeurs de philo tolèrent les deux plans !
Premier paragraphe :
Le texte s’ouvre sur une comparaison entre une politique au plan national et au plan local : la vie politique lie mais différemment selon le plan. La vie politique locale crée des liens plus serrés et plus constants : gestion des soucis quotidiens.
Deuxième paragraphe :
Cet échelon local est nécessaire, et Tocqueville en donne une première raison qui est aussi la raison de la désaffection de la vie politique : c’est