torture

1188 mots 5 pages
« Torture » de Voltaire.
Intro : Loin de prétendre à la neutralité et à l’objectivité caractéristique du genre,
Voltaire, dans son dictionnaire philosophique portatif, cherche avant tout à combattre des injustices de son temps. Dans t’article « torture », l’auteur s’attaque à une pratiqué déjà dénoncé par Montaigne (16è) comme injuste et absurde, avec ses armes favorites : l’ironie, la satire, mais aussi le réalisme, voire la polémique : il utilise une grande gamme de registres.
Axe 1  Une argumentation qui vise d’avantage à persuader en choquant le lecteur qu’à convaincre.
Axe 2  Un texte qui invite à réfléchir sur les notions opposées et relatives de barbarie et de civilisation.
Axe I : Voltaire part de références historiques, qui sont très nombreuses, les Romains de l’antiquité pour mettre en parallèle leurs conceptions de la torture et celle des contemporains de Voltaire. Il utilise un syllogisme : les Romains ne torturaient que les esclaves, or pour eux les esclaves n’étaient pas des hommes, donc ils pouvaient pratiquer la torture. Par conséquent, le magistrat qui applique la torture à un prisonnier déjà complètement détruit par son incarcération, ne peut considérer comme un semblable (un homme) l’être qu’il a en face de lui. Il aurait donc le droit de le torturer. Mais cette argumentation ne joue pas en faveur des contemporains de
Voltaire, qui est fausse, qui est absurde. Le magistrat sais que cette homme est bien un semblable : dans la société du 18èmes il n’y a pas de différences en libres et esclaves.
L’exemple des romains est un pseudo argument d’autorité  faussement logique. A cette absurdité, on peut ajouter l’opposition qu’il y a entre le portrait du détenu réduit à l’état de déchet humain (gradation dans les adjectifs qui le qualifie), évocation très réaliste et insupportable, et l’attitude du magistrat qui exerce la torture avec toute la minutie d’un fonctionnaire attentif au règlement (zélé), mais aussi son sadisme (« il se donne le plaisir de

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