Totalitarisme
L’ennemi dans le régime totalitaire
En Russie, A la mort de Lenine en 1924, Staline s'impose par la force. Il exclut Trotski du parti communiste et devient le seul dirigeant de l'URSS. Il reprend l'héritage marxiste et l'incarne dans l'Etat soviétique en usant de méthodes brutale. En Italie, Mussolini, utilisant des procédés semblables (propagande, embrigadement) exprime un socialisme national (RSI). Quand il parvient au pouvoir en 1922, il montre ses convictions syndicalistes révolutionnaires. En Allemagne, Adolf Hitler s'inspire de l'expérience mussolinienne. A partir de 1933, élu au pouvoir démocratiquement, il instaure un totalitarisme basé sur une idéologie raciste. Au-delà de leurs divergences, ces trois totalitarismes qui apparaissent suite à la Première Guerre mondiale tendent vers un même but : former un « Homme nouveau » selon une idéologie imposée par le chef unique. Le parti unique, le recours à la violence, l'encadrement de la société, la direction de l'économie et la propagande sont autant de traits communs aux régimes soviétique, fasciste et nazi. Ainsi, ces trois pays combattent chacun un ennemi intérieur au pays. Le sujet consistera a définir cet énnemi dans ces sociétés totalitaire. Quels ennemis constituent la lutte de ces régimes totalitaires?
Nous définirons l'ennemi, dirons les moyens mis en place contre cet ennemi et puis citerons la place de cet ennemi dans l’idéologie. Ainsi en premier temps nous verrons, l’ennemi Stalinien, celui en Italie de Mussolini puis celui du parti Nazi.
L'ennemi, dans l'Union soviétique de Staline, est intérieur. C'est d'être « quelque chose » ou quelqu'un se démarquant (individu, groupe) à « saisir », écarter, parfois à éliminer comme danger apparemment concret, agissant ici et maintenant, dans l'urgence. Pourtant cet « ennemi » est largement insaisissable, obscur, mal sinon carrément indéfini. Ce flou, ce brouillage introduit dans la vie courante du socialisme réel un élément