PAGE 28 - Diana sera contente ! lui dis-je (en clignant de l’œil). - Ecoute bien ce que le lieutenant Twiggs a raconté, disait Phil, interrompu par l’averse. Tu seras étonné. Le lieutenant était un jeune blond aux grosses pommettes rouges. Le duvet sur sa lèvre supérieure annonçait visiblement une moustache. - Nous avons déjà eu 2 fois cette année dans le Richmond des abeilles tueuses, déclara-t-il avec des grands yeux étincelant. Une petite fille a été attaquée en janvier. Je lui ai fait une visite dans le service de réanimation. C’était épouvantable. Mais elle a survécu. - Et le 2ème cas ? - Un boulanger à Arden Heights en juin. Il avait plaçé un bac propre de petites patisseries en cannelle dans le jardin pour le refroidir, lorsqu’une nuée lui tomba dessus. Les bêtes l’ont attaqué. Sa femme a pu finalement chasser les abeilles avec un tuyau d’arrosage, sinon il aurait encore été pire.

Deux hommes en capes de pluies transparentes portaient le cadavre de Myers dans une caisse en zinc.
J’étais soulagé, que je ne devais plus le voir gonflé par des centaines de bestioles (insectes). -Avez-vous pu localiser alors (en ce temps-là) la nuée mortelle ? Demandais-je au capitaine. Je voulais dire, les insectes doivent quand même avoir un panier (corbeille) d’abeilles quelque part.
Capitaine Forbes bougea ses bras impuissant. - Nous avons alors enregistré 42 apiculteurs dans l’Etat de Island. Ils nous ont tous assurés, que chez eux les abeilles (de miel) sont paisibles (pacifiques). Ces bestioles piquaient seulement lorsqu’ils se sentent en danger. - Certains d’entre eux décrivent les abeilles tueuses comme un croisement d’abeilles Américaines et Africaines, dit lieutenant Twiggs. Cette sorte d’insectes est extrêmement grande et agréssive. Ils doivent alors aussi être spécialement « cultivé ».

Liz ! Il est grand temps de rechercher minutieusement le monstre.
Je demandais au capitaine de me fournir la liste des