Tourisme et droits de l’homme : faut-il aller en vacances dans les pays qui ne respectent pas les droits de l’homme ?
Problématique : dans quelle logique se développe le tourisme dans les pays qui ne respectent pas les droits de l’homme ? A qui bénéficie le tourisme dans ces pays ? L’échange de richesses matérielles et culturelles créé par le tourisme est-il uniquement source d’enrichissement réciproque ou peut-il générer de nouveaux problèmes ?
I/ Influence économique : Le tourisme crée des emplois et du revenu pour la population cependant quelles sont les conditions de travail ? Quels sont les salaires ? + Le tourisme enrichit aussi le pouvoir et ses partenaires
II/ L’influence culturelle : Source de communication et d’échanges + prise de conscience par les touristes de la situation réelle de ces pays
III/ Influence environnementale : construction d’infrastructures touristiques et à utilité plus large+ nouveaux facteurs de pollution+ affaiblissement des ressources naturelles. Exemple : Selon le WWF, sous les Tropiques, un touriste utilise en moyenne de 7 à 10 fois plus d’eau qu’un paysan pour nourrir sa famille et arroser son champ. Dans les Caraïbes, 90% des eaux usées des hôtels se déversent directement dans la mer sans traitement. Les réserves aquatiques sont détournées des populations locales au profit des touristes.
IV/ Sécurité des touristes : prise de risques dont les touristes doivent être conscients. Exemple : kidnappage entant qu’otage politique et économique.
Conclusion : En pratiquant le tourisme dans les pays ne respectant pas les droits de l’homme, on peut soutenir le pouvoir et l’enrichir et en ne le pratiquant pas on choisit simplement d’ignorer la situation des populations