Tout les matins du monde
P.34-37
Introduction :
Le passage que je vais analyser aujourd’hui est tiré du roman de P. Guignard Tous les matins du monde. M guignard grand mélomane à fait de son roman un éloge à la musique et sa capacité de communication. Cet outil de communication est présent dans le passage que je vais analyser. Le passage se situe au début du roman, Sainte Colombe étant veuf, il se réfugie dans la musique et dans le jansénisme. Fuyant la foule, le principal protagoniste de l’histoire refuse même de se produire devant le roi pour ne pas participer à la mascarade que constitue selon lui la cour du roi. Depuis la visite des messagers du roi Ste Colombe se renferme de plus en plus sur lui même, il ne note même plus ses compositions. Le passage en lui même nous décrit les escapades de Sainte colombe sur sa barque. Puis il nous guide dans sa cabane, où le héros interprète sa chanson de deuil, la sa femme apparaît.
Mes deux axes de lectures seront : 1. La solitude de plus en plus accrue 2. La musique comme moyen de communication et de guérison
Axe 1 La solitude de plus en plus accrue :
Le chapitre début par l’annonce de sa fille dans l’adolescence, cela marque le fait qu’il s’éloigne de plus en plus de ses filles et rentre encore plus dans la solitude, d’ailleurs l’auteur nous apprend que dès que les conditions sont réunis St Colombe aime se retrouver seul sur l’eau perdu. Cette notion d’eau n’est pas anodine, le marin solitaire est le cliché de la solitude, de la coupure avec le reste du monde, sur cet élément incontrôlable qu’est l’eau Ste colombe se coupe de son monde. Sur sa vieille barque il peut réfléchir. Puis apparaît le moment où il plonge dans l’eau. La il exprime le souhait « d’y séjourner ». De renoncer à jamais à toute sa vie, ce n’est rien d’autre que des pensés suicidaires. Sainte Colombe n’imagine pas vraiment le suicide, il le regarde avec envie, un rêve inaccessible.