Comme les trois textes sont dans une perspective de toxicomanie, étant un concept très large, il importe de préciser la définition de cette problématique : la toxicomanie est un terme générique pour identifier toute dépendance à une substance psychotrope, soit l'alcool, les médicaments psychotropes ou les drogues illicites (Santé Canada, Meilleures pratiques : traitement d’entretien à la méthadone, Ottawa, Bureau de la stratégie canadienne antidrogue, 2002, p. 4.).

Le premier texte porte sur l’abus parental de substance et les effets néfastes sur les enfants. Plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer cette problématique. Pauline Morissette, dans son ouvrage intitulé, parentalités, alcool et drogues : un défi multidisciplinaire, présente une synthèse intéressante des études s’étant intéressées aux conséquences qu’occasionne l’abus parental de substance sur le développement et le bien-être émotionnel des enfants. Le premier document illustre un résumé et une analyse personnelle, du chapitre 10 de l’exemplaire.

Parentalités, alcool et drogues
L'idée que l'abus parental de substance puisse avoir un effet néfaste sur le développement des enfants n'est pas récente. Pourtant, aujourd'hui encore les problèmes d'alcool ou drogue dans la famille restent tabous. Il y a très peu d’études canadiennes sur le sujet, la plupart de la documentation nous provient des États-Unis. Nous pouvons facilement nous s’y référer puisque les besoins des enfants sont universels et les conséquences néfastes sur l’enfant sont très similaires partout dans le monde.

Par le passé, les démarches, pour aider les familles constituées de (1 ou 2) parents consommateur était la prise en charge du comportement abusif, à présent on préconise des interventions qui favorisent l’attachement, la communication et l’estime de soi.( Suchman et al., 2004;2006; Polansky et al., 2006; Hogan, 2003).

L’abus de substance et la négligence parental = forte corrélation