TP Physio veg 1
Etude spectrophotométrique des pigments photosynthétiques
Etude de la réaction de Hill
13/10/2015
Mouhammed Sarr
Hatim Ben Malek
Introduction
(Une partie de ce TP est déduite du TP de l’Université des Antilles et de la Guyane Faculté des sciences, Laboratoire de biologie et physiologie végétales)
Nous savons que les organismes chlorophylliens sont autotrophes pour le carbone, c'est à dire capables de synthétiser des substances organiques à partir de substances minérales. Cette synthèse nécessitant la lumière comme source d'énergie s'appelle donc photosynthèse. Chez les organismes photosynthétiques, l'utilisation de l'énergie lumineuse est rendue possible par l'existence de pigments, molécules capables d'interagir spécifiquement avec certaines longueurs d'onde de la lumière. Cette propriété confère aux pigments une couleur déterminée due à l'absorption de certaines longueurs d'onde lorsqu'ils sont éclairés par de la lumière blanche. Parmi les pigments impliqués dans la photosynthèse se trouvent les chlorophylles a et b ainsi que les caroténoïdes. Ce sont des molécules lipophiles qui absorbent spécifiquement la lumière à certaines longueurs d'onde. Le but de cette expérience est de quantifier par une méthode spectrophotométrique les pigments photosynthétiques. Séparation des pigments chlorophylliens par centrifugation.
La réaction de Hill consiste en l utilisation en l absence de co2 d un oxydant artificiel sur une suspension de chloroplastes dans le but de determiner la concentration en chlorophylle. On utilisera ici le DCPIP (dichloro-phéno-indo-phénol) qui a la propriété d'être bleu à l'état oxydé et incolore à l'état réduit.Le matériel biologique est une suspension de chloroplastes préparée à partir de feuilles d'épinard. Le DCPIP est décoloré, donc réduit à la lumière par la suspension de chloroplastes.
Matériel et méthodes
A-On a utilisé le mortier pour broyer 2g d’épinard en ajoutant une pincée de sable fontainebleau et 20 ml