olC'est un siècle de transition entre la médecine médiévale et expérimentale , malgré un lourd héritage d’un passé immobiliste , certains esprits vont se détacher pour faire évoluer la conception moderne. Des progrès seront réalisés mais aussi des freins empêchent leur épanouissement.

1-Progrès

Ce siècle de transition est propice à de nombreuses découvertes et à des progrès qui vont améliorer la médecine de l'époque.

La formation :
Il faut être Maître des Art pour entrer en Faculté de Médecine-découvertes

vaisseaux
Tout d'abord, en 1622 , en pratiquant des vivisections sur des chiens, le chirurgien italien Gaspare Aselli (1581-1626) découvre les vaisseaux lymphatiques de l'intestin, qu'il nomme « vaisseaux de lait », en raison du caractère laiteux de la substance produite lors de la digestion des aliments

-circulation du sang :
La découverte de la circulation par William Harvey (1578-1658) qu'on peut considérer comme l'événement capital de l'histoire médicale au XVIIe siècle, a exercé une influence prépondérante sur les progrès de l'art de guérir. Cette découverte remet en cause tout le dogme humoral d'Hippocrate, c'est pourquoi cette influence ne se fait pas sentir immédiatement. Car si la découverte de Harvey a ses partisans, les « circulateurs » , tels que Descartes et Pecquet, elle a aussi ses adversaires, les « anticirculateurs » parmi lesquels le célèbre Riolan, doyen de la faculté de Paris, et Plemp Cette querelle prend fin par la mise en place par Louis XIV d'un cours sur la circulation du sang, en 1672, au Jardin du Roi qui est actuellement le Museum d'Histoire Naturelle. Louis XIV officialise ainsi ces nouvelles découvertes (les vaisseaux lymphatiques et circulation du sang) en créant une chaire d’anatomie, confiée à Pierre Dionis. Pour la première fois le pouvoir politique prend parti dans une querelle scientifique.
Les Aselli, les Pecquet, les Van Horne, les Rudbeck, les Th. Bartholin, les M. Malpighi, les Cowper et d'autres