Tpe : la presse de l'époque dans l'affaire dreyfus
Au moment des faits la presse de l'époque est divisée en deux camp, les « Anti-Dreyfusards » qui attaquent le lieutenant Dreyfus et les « Dreyfusards » qui tentent de prouver son innocense. En effet la presse de l'époque ne tarde pas à s'occuper de ce sujet qui va au final avoir une répercution national. Le 1er novembre 1894 le Figaro publie : « Des présomptions serieuses ont motivé l'arrestation provisoire d'un officier français soupçonné d'avoir communiqué à des étrangers quelques documents peu importants. Il faut qu'on sache très vite la vérité » ce titre captivera l'attention du publique. Mais peu de temps après un journal de droite, nationaliste et antisémite Libre Parole publie comme titre : « HAUTE TRAHISON ! ARRESTATION D'UN OFFICIER JUIF ! LE CAPITAINE DREYFUS ! ». La presse de l'époque s'empare donc de l'affaire. En se l'appropriant, cet histoire qui n'est qu'au moment un simple fait divers, la presse en fait une affaire d'etat et un des plus grands scandale du siècle. Mais la presse ne retransmet pas les preuves qui s'ajoute au dossier, elle donne juste sa propre idéologie et son point de vue en défendant leur propre conviction sans avoir de point vue neutre pour l'affaire. Lorsque Dreyfus est arreté, l'affaire est élevé par le journal antisémite La Libre Parole qui l'a place sur le terrain de l'antisémitisme. De plus tous les journaux antisémite de l'époque se déchènent sur le lieutenant en racontant leur propre version sur la vie de Dreyfus et par la même occasion faire passer leur message antisémite. Après la condamnation de Dreyfus, l'antisémitisme est à son apogée et se manifeste partout grâce à la diffusion rapide des journaux dans la France entière, ce qui n'était encore jamais arrivé. L'année 1898 est un rebondissement, elle va marqué le tournant de la presse et fait entrer en jeu les intelectuels car cette même année les soupçons sont élevés par Matthieu Dreyfus le frère de l'accusé présumé il se lie au célèbre journaliste