Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis adoptent une politique raciste, et entreprennent d’exterminer les juifs. L’on appelle aujourd’hui, ce génocide la « Shoah ». Le Pianiste de Polanski retrace l’installation de ce régime vu par un jeune juif : Wladyslaw Szpilman. A l’aide de différents procédés filmiques, Polanski dénonce eugénisme, terreur, déshumanisation et révèle combien la mort était omniprésente pour les résidents des ghettos.

I) Eugénisme et terreur à l’intérieur des ghettos.
Durant le Troisième Reich, dans le but de préserver la « race » allemande, les nazis ont persécutés une partie de la population jugée inférieure ainsi que dangereuse. Se basant sur des « preuves » scientifiques, l’application du cosmopolitisme a mené les oppresseurs à tuer les plus démunis. Des personnes qui sont démunies par la terreur et des politiques nazies, ou bien des facteurs tel que des handicaps physiques ou mentaux. C’est extrait du film reflète certains points de ces notions.
Extrait numéro 1.
La famille du pianiste et celui-ci se voit enfermer dans le ghetto de Varsovie avec près de 380 000 autres juifs. Peu à peu, l'horreur de leur situation s'intensifie. Ils sont à table, dînent en famille.
La scène démarre avec un plan en plongé, qui nous indique qu'il est subjectif: c'est avec les yeux des Szpilman que nous observons la scène. À l’arrivée des Allemands, les lumières de chaque appartement s’éteignent.
Cette scène a donc lieu après le 6 janvier 1940, car on note que la loi de couvre-feu avait déjà été adoptée. Les Allemands rentrent dans le bâtiment se trouvant face à celui de la famille Szpilman. Le plan qui était fixe précède un plan panoramique qui va du bas vers le haut, symbolisant donc toujours le regard de la famille. On note que le son est hors champ: on entend les cris des SS sans les voir, seuls les lumières se rallumant une à une nous indiquent qu'ils montent les étages. Le plan finit par se fixer face à la famille du pianiste. Cela provoque,