INTRODUCTION :

« … La spéculation immobilière puis le trafic de stupéfiants ont enrichi les mafias désormais contraintes à étendre certaines de leurs activités en Europe. Cependant, les organisations mafieuses se sont adaptées aux milieux rencontrés. Au sein des diasporas, le contrôle du territoire est plus pressant.
A l’image des pays où l’Etat est très présent, la France a constitué un lieu de repli, de transit pour les trafics et surtout une place de blanchiment. Depuis les années soixante-dix, les mafieux se sont installés à Paris, sur l’axe rhodanien, sur la côte d’Azur et dans les Antilles afin de fuir la justice italienne ou les représailles d’autres clans. De 1982 à 1999, la police française a procédé l’arrestation de dix sept mafieux de haut rang… ». Extrait de la thèse de science politique les mafias italiennes et la fin du monde bipolaire, page 201 à paraître. Ce document prouve le début d’une propagation du crime organisé italien, de la gangrène en France. L’Etat français est donc pris au dépourvu face à une organisation toutefois méconnue
La mafia dans le Mezzogiorno, un adversaire permanent, est une organisation fonctionnant comme un contre-Etat au sein de l’Etat italien.
La mafia, un phénomène (I) qui puise sa puissance, sa force dans un territoire précis (II).
Le Mezzogiorno se situe sur la péninsule de l’Italie. Il est divisé en quatre clans mafieux,

dont le berceau s’établit en Sicile avec la Cosa Nostra. A l’origine cette organisation a permis de défendre les siciliens contre les maraudeurs espagnols, ainsi les futurs mafiosi furent engagés pour surveiller les propriétés, les feudis. Au début elle permettait à la noblesse sicilienne de défendre ses privilèges et de rendre la justice sur ses terres. A Palerme, le mot mafioso signifie qu’il est fonctionnel, à l’exemple d’un balai, donc ce mot à dès le départ une connotation positive. Seulement, les intérêts des mafiosi ont pris le dessus dans certains secteurs sur la justice. Peu à