Marseille comme beaucoup de grandes métropoles est une ville sous haute tension, la cité phocéenne est une plaque tournante du trafic de stupéfiants. Le cannabis est un business juteux, dans certaines cités les dealeurs peuvent gagner jusqu'à 70 000 euros par jour. Entre réglement de compte et représailles contre la police, le climat de violence est à son comble. Marseille est au coeur des médias ces dernières années.
Les réglements de comptes à Marseille sont une vieille histoire, ils connaissent depuis quelques années un régain d'intensité sur fond principalement de concurrence exacerbée sur le marché des drogues. Selon des statistiques policières, plus d'un tiers des réglements de compte entre malfaiteurs enregistrés en France ces dernières années ont lieu dans la région marseillaise.
Après de nombreuses recherches, nous pouvons dire que c'est au tournant du XIX ème siècle qu'une économie criminelle a émergé à Marseille en raison principalement de la compétition pour l’exploitation de la prostitution en centre-ville, nous pouvons expliquer cela par le fait que la ville est devenue un port international. Au trafic de drogues s’ajoute le trafic d’armes. Un nouveau banditisme en lien avec la communauté corse voit le jour, ces derniers souvent très bien organisés et employant des avocats chevronnés bénéficie de protections politiques très importantes.
Nous mettons en avant un contexte socio-économique très lourd à Marseille, les Bouches-du Rhône et les Alpes-Maritimes font partie des départements dans lesquels les inégalités de niveau de vie sont les plus marquées et les plus importantes. Dans les Bouches-du-Rhône le niveau de vie des plus défavorisés est particulièrement faible. A côté du grand banditisme, on remarque que les banlieue et les pauvres se trouvent dans la ville, en opposition à Paris par exemple. Ils peuplent principalement les fameux « quartiers nord», 48 % de la population vit dans un quartier faisant l’objet d’un « Contrat urbain de