TPE Partie II
a) Livres
Des milliers de livres hispanique ont étaient reconnus pour lutter contre la violence conjugale.
Les cas de femmes battues suivent souvent le même schéma : les hommes regrettent, demandent pardon et réussissent à convaincre leur partenaire de revenir avec eux grâce a des mots d’amour. C’est ce qui leur évite d’être dénoncés. Au Pérou, l’ONG péruvienne Vida Mujer fait paraitre un récit sur internet en 2015 intitulé No te mueras por mi, qui veut dire en français : « ne meurs pas pour moi ». Ce recueil poignant rassemble 25 mails, lettres et SMS envoyés par des hommes à leur compagne après l’avoir battue.
La première partie du livre est sur un fond blanc qui compile les messages d’excuses et d’amour de ces hommes. La deuxième partie est sur un fond noir qui nous révèle les tragiques conséquences de ce qui s’est passé après, alors qu’ils ont récidivé.
La majorité des hommes responsables de violences conjugales vivent alors en toute impunité. Ces six dernières années au Pérou, 680 cas de violences conjugales ayant conduit à la mort ont été enregistrés selon le ministère de la Femme. L’ONG souhaite ainsi éveiller les consciences. L’ouvrage sera d’ailleurs traduit en anglais pour permettre une plus large diffusion. Le livre se termine par la formule : « Si tu t’identifies à ces femmes, n’attends pas de terminer comme elles ».
L’écrivain Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature signe la préface du livre où il explique de manières général que ces hommes considèrent la femme comme « un citoyen de seconde classe » qui peut être « abusée et bousculée ».
En Espagne, depuis des années, des dizaines de femmes meurent sous les coups de leurs conjoints. Ibamos a ser reinas, qui veut dire en français « nous allions être reine » est un livre de Nuria Varela de 2008. Ce livre est basé sur des discussions de femmes qui ont quitté leurs conjoints et vivant dans des foyers d’accueil, appartements ou qui sont en train de reconstruire leur vie.