Tpe sur les addictions premiere partie
Définition selon le docteur Valleur, psychiatre et médecin chef de l'hopital Marmottant à Paris:
Il faut d’abord définir la dépendance. La vraie addiction, c’est quand la conduite empiète sur le reste de l’existence au point de devenir une source de souffrance. On est sûr qu’il y a dépendance quand les gens concernés veulent arrêter mais n’arrivent pas à le faire seul.
Quels en sont les symptômes?: Chez les jeunes, il y a un problème d’investissement par rapport à la famille, aux amis et au travail scolaire. Tout ce qui ne touche pas au jeu ne les intéresse plus.
Au bout de combien d'heures passées à jouer devient-on accro?:
Pour le moment, nous n’avons pas de norme. Il y a des gens qui jouent énormément et à qui cela ne pose aucun problème. Il faut faire la distinction entre "hard gamer", joueur dur et joueur dépendant. Il y a des joueurs durs qui sont très contents d’être joueur
Cette dépendance est elle comparable à une toxicomanie?:
D’une certaine manière, oui. C’est parce que cela procure du plaisir, calme des angoisses ou que c’est rassurant par rapport à un contexte que cela rappelle les toxicomanies. Les mécanismes sont les mêmes. On devient dépendant des drogues pour les mêmes raisons. Plus les jeux procurent des sensations fortes, plus on se rapproche des mécanismes cérébraux qui interviennent dans les dépendances aux drogues
Le problème concerne combien de personnes?:
C’est très difficile à savoir. Certains sites américains avancent le chiffre de 10% des joueurs. Cela me paraît exagéré. Je pense qu’on arrive à des chiffres de 1 à 3% parmi les internautes joueurs
Comment soigne t-on les accros aux jeux vidéos?:
On soigne par la psychothérapie. On reçoit les gens, on leur parle, on les écoute. Ils peuvent dire ce qu’ils trouvent intéressant dans les jeux, on va alors parler assez vite de ce qui peut leur faire peur dans le reste de l’existence. On peut se fixer des objectifs : il ne s’agit pas forcément de