Nous avons choisi de travailler sur le mythe de Médée à la suite d’un cours de français qui traitait le sujet des réécritures. Nous recherchions un sujet avec de inspirations antiques car cela faisait partie des thèmes de TPE et ayant deux latinistes dans notre groupe, cela nous paraissait évident, de plus nous voulions avoir plus de maîtrise sur le mythe. C'est donc dans cette optique que nous avons décidé de parler sur le mythe de Médée, puisque celui-ci présente une grande quantité de réécritures et d'œuvres telles que des tableaux et vases de plusieurs siècles différents. Graces aux auteurs de chaque époques nous pouvons apercevoir les différentes visions des temps dans lesquels ils ont vécus comme Euripide ou Sénèque, Jean Anouilh, Laurent Gaudé dans son livre Médée Kali ou encore André Chénier dans ses diverses poésies. Viennent ensuite les artistes peintres tels que Eugène Delacroix avec «Médée furieuse», Frederick Sandys avec “Médée la Magicienne”, Henri Klagmann, Victor Mottez, ou encore Van Loo ou Médée tue ses enfants. Mère et femme trahie avant d'être une meurtrière, Médée est la fille du roi de Colchide Aétès, et magicienne comme sa tante, Circé. Elle donne naissance à deux jumeaux : Merméros et Phérès dont Jason est le père. Particulièrement sombre, la légende de Médée est constituée d'une succession de meurtres ponctués d'une série de fuites. C'est pour cela qu'elle a accompli un voyage à travers toute la Grèce antique et que ses actes bien que terribles, soient connus de tous. C’est pourquoi nous nous sommes demandé comment les réécritures des mythes témoignent des préoccupations d’une société, avec tout d’abord une représentation de Médée meurtrière, puis dans un second temps une Médée surnaturelle, magicienne et pour finir une Médée humaine, avec des sentiments. Pour répondre à cette problématique nous avons d’abord analysés les œuvres puis par la suite nous les avons comparées et parfois assimilées entre-elles lorsque