Dans quelle mesure l'industrie du sexe est-elle vue comme une perversion par la société?

INTRODUCTION

En France avant le XX° siècle, la sexualité était taboue. En parler était interdit par la religion, et donc par les mœurs et les valeurs communes à toute la population, puisque la religion chrétienne était très présente dans les vies quotidiennes et interdisait les relations sexuelles pour autre raison que procréer. Même des lois interdisaient d’en parler, de faire de la provocation sexuelle (acte sexuel dans la rue, nudité, affichage d’homosexualité). Cependant, le commerce du sexe existait déjà. De nos jours, ce commerce a pour but de vendre des produits matériels comme les sex toys pour faire du profit. A l’époque cependant, il était très mal développé en matière d’objets matériels, la seule idée d’en utiliser pour satisfaire un plaisir sexuel était inimaginable. Le plaisir se résumait donc aux femmes : les prostituées étaient reconnues et très souvent sollicitées par la population, mais par contre rejetées et considérées comme impures. Le premier sex shop fut ouvert à Paris dans les années 70. La sexualité était tout de même encore mal vue, et c’est seulement avec la libération des mœurs en mai 68 que cette vision change. Après cet évènement, beaucoup d’opinions ont changées et les sex shops et peep shows ont rencontré de plus en plus de succès. Cependant, certaines personnes restent insensibles. D’un côté, il y a les gens totalement en accord avec l’agrandissement des possibilités sexuelles, et d’autres ont encore l’opinion d’il y a 50 ans, « le sexe, c’est sale et dégoutant. » La question se pose, dans quelle mesure la commercialisation légale du sexe est-elle vue comme une perversion par notre société ? Donc dans une première partie, nous verrons le contexte économique, politique et les faits de la libération des mœurs, puis dans une deuxième partie, comment la libération des mœurs a changé le commerce du sexe en une industrie mieux acceptée et