Traductologie
Dès la première ligne, alors que le texte en Anglais utilise la formule « the next morning », le texte en Français parle du « surlendemain », ce qui n'est pas la traduction littérale, puisque « the next morning » signifierait en Français le lendemain. Ligne 1, il est aussi écrit « one brought him this note from her ». En Français, la tournure a été simplifiée, on ne mentionne plus l'expéditeur de la lettre : « on lui apporta une lettre ». On ne sait pas si l'expéditeur est un homme ou une femme.
Ligne 3, en Anglais, un changement dans la taille des caractères du texte signifie le passage au contenu de la lettre. En Français, c'est l'usage des guillemets qui introduit cette lettre. Cette différence de ponctuation pour signifier la lettre est utilisée à deux reprises dans le texte.
Ligne 5, le prénom « Suzanna » est écrit. En Français, l'auteur a choisi de le franciser en utilisant le prénom « Suzanne ».
Ligne 8, alors que l'Anglais choisit d'utiliser un nom commun pour caractériser l'auteur de la lettre : « whatever her mood », la traduction en Français utilise une forme verbale : « Quoi qu'elle eût pensé ». Nous avons ici à faire à une transposition, la catégorie grammaticale change. A la fin de cette même phrase, la traduction a été simplifiée en Français, l'expression « in her view » n'est pas traduite.
Ligne 10, il y a une différence de ponctuation entre l'Anglais et le Français. En Anglais, nous avons deux phrases distinctes séparées par un point, alors qu'en Français